Les Fondatrices du projet

Deux amies, deux collègues, en alliant les forces de chacune coordonnent ce projet d'envergure. Depuis la première édition à l'hiver 2012, près de 500 élèves de la 1re à la 6e année ont participé au Grand Slam Interscolaire de l'Estrie : Salsa de slams.

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Native de l'Abitibi, Mylène a fait des études à Ottawa en journalisme au début des années 2000. Ayant pratiqué ce métier quelques années à Montréal, elle s'est ensuite exilée dans le Grand Nord canadien afin d'apprendre l'anglais et d'acquérir de l'expérience dans différents domaines, tout en continuant de pratiquer le métier de journaliste de façon bénévole. À la suite d'un périple de 7 mois à travers l'Asie, elle a décidé de retourner aux études et c'est l'enseignement au primaire qui l'intéressait. « J'ai toujours adoré travailler avec les enfants. Lors d'un long voyage en Équateur en 2005-2006, j'ai eu à travailler avec des groupes de jeunes et ça m'est resté profondément ancré à l'intérieur. » 



À l'âge de 28 ans, elle entreprend donc des études en enseignement à l'Université de Sherbrooke, où elle fera la rencontre d'Éliane et d'autres futures enseignantes qui marqueront son parcours d'étudiante par la création de différents projets. Un de ces projets se nomme La réFAC : la rencontre étudiante pour une formation alternative et continue. Initié par Geneviève Amyot-Ladouceur, ce regroupement vise a offrir différentes conférences sur des sujets dont on parle moins pendant la formation de quatre ans.

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Éliane Landriault est native de la Montérégie. 

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Salsa de slams résulte d'une quête : mettre en lien l'école avec une communauté véritable et significative avec laquelle il y aura des interactions. Le projet propose de rendre la culture accessible à tous les milieux scolaires, favorisés ou non, et de mettre réellement en lien les élèves avec leur communauté, dans un contexte positif. Les deux instiguatrices veulent faire de l’éducation un intérêt public, une valeur sociale. Elles ont choisi de s'impliquer dans leur communauté, où elles savent qu’il y a des besoins, des choses à changer, un manque à combler, des idéaux à nourrir. La culture est le noble prétexte pour faire du français une discipline fascinante et surprenante pour les élèves. 

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